Une Russie mystérieuse et inquiétante, des expériences neurologiques dans une base ultra-secrète, une héroïne qui va découvrir qu’elle n’est peut-être pas là par hasard… Avec Ceux qui n’existaient plus, signé Pelaez et Mangin, la grande BD d’aventure et de suspense, façon XIII, est de retour !
Après Le Bossu de Notre-Dame, Automne en baie de Somme, Pinard de guerre ou L’Écluse, l’intarissable Philippe Pelaez nous livre un nouveau scénario diablement efficace. Cette fois, c’est dans la Russie contemporaine qu’il nous entraîne, sur les traces de Natacha, une jeune institutrice dont le mari et les deux enfants ont été mystérieusement assassinés.
Incapable de se remettre du choc qu’elle a subi, la jeune femme accepte de participer à des expériences neurologiques proposées par le gouvernement russe à des personnes ayant subi un lourd traumatisme : le projet Anastasis. Avec une vingtaine de compatriotes, Natacha se retrouve coupée du monde, dans une base ultra-secrète où des événements étranges ne vont pas tarder à se succéder…
Quelque part entre XIII et Vol au-dessus d’un nid de coucou, Ceux qui n’existaient plus possède tous les ingrédients pour devenir une série qu’on espère culte. Olivier Mangin, qu’on avait déjà remarqué chez Grand Angle par l’énergie de son dessin dans le diptyque Jack Cool, se met parfaitement au service de l’histoire et de son rythme haletant. Et bien sûr, le décor et l’ambiance russe – voire parfois soviétique – de l’album ne sont pas pour rien dans le climat sombre et angoissant qui s’en détache et résonne particulièrement dans le contexte actuel.
Une fois refermé, ce « Projet Anastasis », titre du premier volet, nous laisse sous le choc des événements et confronté à un suspense jouissif. Vivement la suite…
Ceux qui n’existaient plus est à retrouver dès maintenant en librairie !
